plus rien savoir
sur la vaste place tendre la lumière
soie hivernal chuchotant dans les linges
eventés.
Là aurores et terres mélées libèrent leurs chambres d’études ;
halte célèbre de par les nuits
l’horizon
deux rives où tend le cœur
virgule cosmique, venant border soupirs, et autres draps .
Vers midi
un mystère clôt
l’éveil d’un œil.
C’est la mesure du reste à venir
qui baille en ombre.
ouvre l’infini d’une main, le passage est à point, serré contre la paume
où les lignes divulguent la vie,
ce matin plein de lumière,
c’est là qu’il faut se pencher et rêver
bucher à l’apaisement de tous les astres orphelins
afin qu’ils aient demeure,
nous rentrons en nous même
et installons l’attente magnifique
des heures inconnaissantes
seul l’avenir devisage luisant d’incessant feux
troubles pour penser
voir et ne rien savoir
c’est la dentelle
d’avenir !
vivre sombre
nourir soleil
s’evertuer en nuances
lucide ou ébloui
savoir par terre plein de maladie
voilà que ça tombe en oublie